Ils sont peu nombreux les gallicans qui aujourd'hui encore se souviennent du nom de Pierre-François Junqua. Pourtant, durant la période qui va de 1870 à la fin du XIXème siècle, ce prêtre fut - dans le bordelais - le fer de lance du mouvement gallican de résistance à l'absolutisme du Vatican.

Il en paya le prix fort: trente mois de prison dans des geôles de même facture que celles décrites par le Jean Valjean de Victor Hugo. Mais de cette épreuve il sortira grandi. Un ouvrage publié par ses soins en 1877 retrace son combat et son projet de réforme de l'Eglise, une Eglise qu'il souhaitait démocratique et sociale, une Eglise de la Liberté...

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Sous le Souffle de l'Esprit

Son livre s'intitule: "L'Eglise Démocratique et Sociale de la Liberté". Pareil titre pour un ouvrage paru en 1877 dénote un esprit résolument avant-gardiste et novateur, une âme de précurseur, un tempérament de feu dans la lignée du Jean le Baptiste de l'Evangile. Pour notre génération qui vit l'entrée dans le troisième millénaire ces mots correspondent aujourd'hui à des sortes de lieux communs. Mais il y a 123 ans ! Dans le XIXème siècle des Misérables de Victor Hugo, alors que Pie IX avait dans l'encyclique Quanta Cura (Syllabus - 1864) condamné la liberté religieuse et la démocratie, il fallait un vrai courage et une belle liberté de conscience pour afficher de telles idées. L'Abbé Junqua n'en eut que plus de mérite.

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Arrêtons-nous sur quelques citations pour mieux comprendre la pensée profonde de notre héros; Dieu tout d'abord, dont l'abbé nous dit: - "Oui, mes amis, Dieu est, parce que Dieu c'est la grande cause des êtres. S'il n'y avait rien, Dieu ne serait pas. Il y a quelque chose, donc Dieu est" (page 39, début du chapitre 7). Toujours page 39: "Dieu est la réalité objective, éternellement existante, de tout idéal. Dieu est le bien pur, le beau sans tâche, le vrai dans sa plénitude".

Pour qui a lu le roman "Les Misérables" du grand Victor Hugo, il y a ici des thèmes et des intonations que l'on retrouve dans le chapitre intitulé "L'évêque en présence d'une lumière inconnue"; quand Mgr Bienvenu va porter les derniers sacrements au vieux conventionnel G. Dans les derniers instants de sa vie terrestre le vieillard plonge dans une sorte d'extase et s'exclame:

- "Ô toi ! Ô idéal ! Toi seul existe." "L'évêque eut une sorte d'inexprimable commotion. Après un silence, le vieillard leva un doigt vers le ciel et dit:" - "L'infini est là. Il est là. Si l'infini n'avait pas de moi, le moi serait sa borne; il ne serait pas infini; en d'autres termes il ne serait pas. Or il est. Donc il a un moi. Ce moi de l'infini c'est Dieu."

L'Abbé Junqua fut un prêtre capable de s'élever à cette contemplation des choses de l'univers créé.

Sur Dieu toujours, il écrit encore page 40: - "L'être que Dieu produit est son fils, et il doit toujours être aimé de lui comme de son père. Dieu, dit Saint Paul, veut que tous les hommes soient sauvés; donc tous le seront, car qui peut résister à sa volonté ? Mais ils passeront par des épreuves, par des aventures, par des purifications diverses, car il faut que la justice soit sauve."

Sur la religion, page 41: - "La nôtre sera celle du bon sens et de la liberté ! Elle laissera Dieu ce qu'il est, ce qu'il doit être, ce qu'il peut pas ne pas être: une cause infinie conduisant tout au bien et au beau définitifs, les êtres sans intelligence aussi bien que les êtres intelligents, les uns par un développement compliqué de lois nécessaires, inéluctables, les autres par les mouvements de la raison et de la volonté libre, sous l'influence d'une motion qui lui est propre et qu'on nomme la grâce.

Dieu n'est plus, dès lors, une contradiction éternelle, à la fois donnant la liberté et imposant l'esclavage. il laisse libre la conscience devant elle-même, ne l'assujettissant qu'à la raison qui est son flambeau.

Voila notre Dieu; voila notre religion. C'est le Dieu, c'est la religion de la délivrance et de la liberté."

Comme on le voit la théologie de l'Abbé ne manquait ni de souffle, ni d'à propos. On l'imagine difficilement empêtré et embrigadé dans les méandres d'un catholicisme "à la syllabus". "L'Esprit de liberté souffle où il veut", dit Jésus (Jean 3,8); il a croyons-nous soufflé sur l'Abbé Junqua. Et les mêmes causes produisant les mêmes effets, "s'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi" (Jean 15,20), les pharisiens de la troisième partie du XIXème siècle s'acharnèrent sur ce prêtre avec la volonté évidente de le casser, voire de l'éliminer. Trente mois de prison n'y suffirent point et, comme il l'écrivit lui-même: - "Je sortis de prison sans y être devenu fou" - page 1 - "Mon âme a beaucoup souffert, mais elle n'a rien ressenti de ce qui ressemble à la mort. Je reviens à vous avec les mêmes pensées et les mêmes paroles. les réflexions monotones d'une solitude absolue et les aspirations réprimées de plusieurs années de liberté m'ont assis plus fermement que jamais sur mes idées, sur mes sentiments.

Ces idées, je veux les dire au peuple; ces sentiments je veux les souffler aux déshérités de la terre.

Si je ne suis, devant les forts, qu'un repris de la justice humaine, je suis, devant les faibles de toute classe et de tout habit, un frère qui partage leurs misères, leur douleur, et, pour cela seul, je ne suis pas sans quelque grandeur devant le père céleste." - page 2.

Son Ouverture

Un chapitre entier de son livre est consacré aux "Diverses religions et l'Eglise de la Liberté". C'est un vibrant plaidoyer en faveur de la tolérance: - "Les fidèles de l'Eglise de la Liberté auront tous les hommes pour amis, pour frères, tous les adorateurs de la Divinité sous toute forme ou formule, et, aussi bien, tous les athées." - page 89 - "On respectera dans cette Eglise, la liberté de la pensée, et l'on y demandera, en retour, aux disciples des autres cultes, que la réciprocité." Par ses écrits l'Abbé Junqua est en avance de près de 100 ans sur son époque, si l'on admet qu'à partir des années 1960-65 la plupart des Eglises chrétiennes (catholiques et orthodoxes) ont timidement commencé à s'ouvrir à l'oecuménisme.

Il anticipe les grands mouvements de pensée du futur, prévoyant la nécessaire séparation des Eglises et de l'Etat qui n'interviendra en France qu'à partir du 9 décembre 1905: - "Nulle ingérence ni de l'Etat ni des autres Eglises dans chacune des Eglises de la patrie et du monde" - page 90 - "La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes" - Article 1 de la loi du 9 décembre 1905.

Il se pose en adversaire déclaré de la peine de mort: - "L'éternité des peines s'était installée dans tous les codes, l'éternité, veux-je dire, autant que nous pouvons la faire en ce monde: j'entends la peine de mort et toutes les peines à perpétuité. Ces éternités pénales relatives sont aussi contraires à la justice humaine que l'éternité pénale absolue est contraire à la justice de Dieu." - page 65 - sur l'éternité des peines.

Il prône les libertés civiles: - "A l'affranchissement des consciences que vous donnera l'Eglise de la Liberté se lie intimement l'affranchissement des citoyens par rapport à toutes les libertés temporelles." - page 60; le suffrage universel: - "C'est donc l'Assemblée des membres d'une communion, soit nationale, soit religieuse, qui est le souverain véritable, aussi bien en religion qu'en politique." - page 80.

Il évoque les Droits, mais aussi les devoirs de l'homme... - "Si l'Evangile a été le grand éclair de l'humanité Eglise, la Déclaration française des droits de l'homme et du citoyen de 1793 a été le grand éclair de l'humanité cité politique." - page 130 - "J'ai donné à mon Eglise en projet le double titre de démocratique et sociale, lorsque je ne pouvais l'appeler que l'Eglise de la Liberté. Une Eglise ne saurait être Eglise, c'est à dire société morale et religieuse, sans être, en même temps, une société républicaine démocratique et sociale." - page 129. Ensuite, de la page 132 à la page 170 l'Abbé Junqua commente tous les paragraphes de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793. Là encore, il est en avance de plus d'un siècle sur son époque.

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Le Christ

Sur son projet d'Eglise de la Liberté il écrit page 45: - "L'Eglise de la Liberté sera chrétienne. Que serait-elle donc si elle ne l'était pas ?"

Sa vision du Christ est remarquable, pleinement catholique dans le sens où l'entendaient les Pères de l'Eglise des premiers siècles, c'est à dire universelle. Il s'élève par la contemplation à la vision d'un être qui récapitule à travers sa personne toutes les perfections - spirituelles et morales - imaginables par l'esprit humain. Laissons lui la parole pour bien le comprendre:

- "Or, ce Génie divin qui occupe le point originaire et central des phénomènes chrétiens, voilà le Christ.

C'est le génie de l'initiation suscité par Dieu, né de Dieu, Dieu lui-même.

C'est l'individu-événement universel, résumant, dans ses trois années de vie et dans ses trois grandes heures de passion, les évolutions humaines, le tout de l'humanité.

C'est la théorie vivante de la justice des choses, qui est la justice de Dieu, de ce "quelqu'un d'inconnu", a dit le poète: Dont on voit quelquefois passer l'ombre sublime.

C'est le propulseur moral qui relance le monde dans la voie qu'il avait perdue.

C'est le démocrate profond, qui dit à son tour: "Vous êtes frères, ne souffrez pas qu'on vous appelle maîtres; vous n'avez qu'un maître, qui est Dieu."

C'est le prêtre de la fraternité, qui crie sur les collines: "Aimez-vous les uns les autres. Aimez votre prochain comme vous-mêmes. Aimez Dieu -c'est à dire le beau, le vrai, le bien absolus - par dessus toutes choses."

C'est le grand tribun du peuple, qui crie aux foules: "Les rois et les empereurs commandent aux hommes et se font appeler bienfaiteurs; entre vous, qu'il n'en soit point ainsi: que le plus grand soit le serviteur des autres."

C'est l'âme douce qui dit: "Laissez venir à moi les petits enfants; le royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent. Venez, vous tous, affligés et pauvres ! Je vous soulagerai."

C'est l'âme aux saintes colères, qui chasse avec un fouet la grosse et la petite bête du temple, en leur jetant cette apostrophe: "De quel droit faites-vous de la maison de mon Père une caverne de voleurs ?"

C'est le flétrisseur du prêtre-idole et du prêtre-idolâtre, qui les appelle tous les deux: "Hypocrites ! sépulcres blanchis ! vases dorés, remplis de pourriture ; ravageurs de la maison des veuves!"

Voilà le Christ.

C'est le grand poète de la nature, qui dit aux pauvres, à la vue d'une fleur: "Jamais Salomon, dans sa gloire, n'a été vêtu comme cette corolle."

C'est le grand spiritualiste, qui instruit son disciple à penser assez profondément pour écrire, en parlant du soleil des esprits: "Il se fait chair; il habite en nous; il est la lumière qui éclaire tout homme venant en ce monde."

C'est le grand moraliste, qui dit à tous: "Cherchez d'abord le royaume de Dieu et sa justice; le reste vous sera donné par surcroît."

C'est le déshérité de l'homme et l'héritier de Dieu, qui dit à l'homme: "Le renard a sa tanière, l'oiseau a son nid; le fils de l'homme n'a pas une pierre où reposer sa tête !" et qui dit à Dieu: "Père ! je suis ton fils ! glorifie ton fils, pour que ton fils te glorifie !"

C'est le grand réformateur dans tous les ordres, qui ramène l'autorité à ses véritables bases en déclarant que le juge en dernier ressort est l'Assemblée.

C'est le grand socialiste qui inspire à son Apôtre des mots comme celui-ci: "Ne doit pas manger qui ne travaille point".

(note du Gallican; ces lignes ont été écrites en 1877 et n'ont donc pas la connotation politique d'aujourd'hui, donc à replacer dans le contexte de l'époque)

C'est le grand artiste, qui improvise devant ses amis des paraboles sublimes, comme celle de l'Enfant prodigue, celle du Riche et du Pauvre, celle de Jugement dernier, celle de Satan sur la montagne, lui offrant tous les royaumes du monde. Cette dernière était au-dessus de la force de l'historien comme invention et ne pouvait venir que du Maître.

C'est le grand citoyen, qui pleure sur les maux de sa patrie aveugle et ingrate: "Combien de fois, lui dit-il, j'ai voulu rassembler tes enfants comme l'oiseau rassemble ses petits sous ses ailes! et tu n'as pas voulu!"

C'est le grand politique humanitaire, qui condamne l'esclavage domestique de la femme dans la polygamie et le divorce au gré du mari; qui condamne l'esclavage social de l'homme en prêchant l'égalité devant le Père; qui condamne la peine de mort par la parabole de l'Arbre stérile, qu'il faut rendre fécond par la culture, adressée à ceux qui lui annoncent la nouvelle d'une exécution capitale; qui la condamne aussi, cette peine éternelle, au point de vue social, autant que l'homme peut la faire éternelle, et qui n'est pas une peine au point de vue particulier, lorsqu'il renvoie la femme adultère en disant à ses juges: "Tuez-la donc, si vous êtes sans péché!"

C'est le grand philosophe, qui dit à la Samaritaine: "Vient le jour où vous n'adorerez pas mieux le Père à Garizim qu'à Jérusalem, à Jérusalem qu'à Garizum," - il dirait aujourd'hui: Pas mieux à Rome qu'à Constantinople, à Constantinople qu'à Moscou, à Moscou qu'à Berlin, à Berlin qu'à Genève, à Genève qu'à Londres, à Londres qu'à Bénarès, à Bénarès qu'à Pékin, dans l'église de Lourdes ou du Sacré-Coeur que dans la pagode du Bouddha, - "mais où les vrais adorateurs adorerons le Père dans l'esprit et dans la vérité."

C'est le grand apôtre de la tolérance, qui dit à ceux de ses disciples qui ne l'ont pas encore compris et qui ne veulent pas le recevoir: "Vous ne savez de quel esprit vous êtes. Je veux la miséricorde et non le sacrifice, la liberté, non la contrainte."

C'est le grand logicien, qui répond à celui qui le frappe: "Si j'ai mal parlé, prouve que j'ai mal parlé.Si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ?"

C'est le grand coeur, qui sur la croix, pardonne à ses bourreaux, en disant d'eux tous: "Ils ne savent ce qu'ils font."

C'est le grand panthéiste, qui dit à tous: "Le Père est immanent en moi; je suis dans le Père, et vous en moi et moi, en vous; soyez un comme mon Père et moi nous sommes un"; et dont la doctrine philosophique inspire à celui de ses disciples qui, avec Jean, l'a le mieux comprise, au grand Paul, le disciple de la liberté, des mots comme celui-ci, à propos de Dieu, le Père universel: "Il opère tout en nous, même le vouloir et le faire."

Voilà le Christ.

Et voilà ce qui le fait grand avec évidence, avec certitude. Oh! ce n'est pas le thaumaturge au miracle contestable, qui constitue notre Jésus-Christ; c'est la raison parfaite, le bon sens, la morale, la philosophie, la poésie, l'idée profonde, l'intelligence, l'amour, le pardon, la tolérance, la prière, la douceur, la colère, la perfection de l'humanité en Dieu et de Dieu dans l'humanité; voilà ce qui fait de Jésus le Christ universel.

Ce sont plus là des faits sur lesquels on discutera éternellement; ce sont des idées claires, certaines pour tous les esprits, des énergies divines, des beautés qui commandent véritablement et invinciblement l'amour et l'admiration, c'est l'art qui se marie avec la vérité pour l'embraser de son feu, l'envelopper de sa splendeur, l'embaumer de son parfum; c'est la conscience du vrai qui parle à la conscience du genre humain. C'est l'évidence, la nature, la raison, l'enthousiasme; c'est l'intelligence de la divinité, et la divinité de l'intelligence.

Qu'importe le reste ? Redisons-le: légende ou histoire, nature ou surnature, miracle ou non-miracle, qu'importe ? Il nous suffit de l'émission même de ces vérités supérieures, éternelles, qui ont séduit et soumis les âmes, pour savoir que le Christ éclipsera progressivement tous ses rivaux, à mesure que les siècles passeront, laissant subsister sa parole, qui "seule ne passera point". Cette parole est lui-même, lui-même est cette parole; elle est le Christ complet, "qui attire tout à lui"; et à ses pieds viendront, comme l'a dit son Apôtre, successivement "se ranger tous ses ennemis."

On m'a demandé ce qu'est le Christ.

Voilà ce qu'il est: UNE PAROLE !

Et voyant, le livre qui me fait connaître cette parole, je m'écrie: "Homme-Dieu! je t'adore, en adorant ton Père, qui est notre Père de la Terre et des Cieux !"

La Filiation de l'Abbé Junqua

Fondateur de la chapelle Saint Jean-Baptiste de Bordeaux, recteur de cette paroisse jusqu'en 1899 où, selon la tradition orale de notre Eglise il quitta ce monde en prononçant ces derniers mots: "Junqua, tu es prêtre pour l'éternité." L'Abbé Junqua laisse le souvenir d'un homme libre et visionnaire. Son ouvrage, sorte de testament spirituel aux générations futures et aux gallicans d'aujourd'hui mérite d'être étudié. L'Eglise Gallicane actuelle, fidèle à la tradition de l'équilibre et du bon sens léguée par Mgr Giraud et ses successeurs, revendique presque naturellement cet attachement à une Eglise démocratique et sociale, une Eglise de la Liberté...

C'est certainement l'un des aspects qui explique l'audience grandissante que connaît notre Eglise auprès de ceux qui la découvrent et l'apprécient. Comme nous l'avons écrit dans le livre "Eglise Gallicane - Histoire et Actualité" (publié en 1994), l'Eglise Gallicane n'a pas la prétention d'être une Eglise idéale, mais simplement l'Eglise qui convient aux français de notre époque. La liberté et la démocratie sont des valeurs essentielles qui garantissent la paix civile et l'indépendance des cultes dans notre pays. Nous y sommes viscéralement attachés, n'oubliant pas que notre Eglise fut - en 1944 - interdite par le gouvernement de Vichy sous l'occupation nazie.

Quelqu'un a dit un jour: "Où qu'elle soit, la vérité finit toujours par remonter à la surface." Il aura fallu, pour l'Abbé Junqua, attendre plus de 120 ans avant que ses idées - qui sont celles du Christ et de l'Evangile - puissent résonner de nouveau. Nous essaierons de retrouver les autres ouvrages désignés dans l'illustration ci-dessous pour vous les faire connaître et vous donner le goût d'en savoir plus.

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Le livre que nous avons présenté dans cet article contient près de 180 pages. Il est évidemment difficile de développer dans un article comme celui-ci tous les thèmes choisis par l'auteur. Mais le progrès venant à notre secours, voici quelques unes des pages écrites par l'Abbé Junqua - numérisées à l'aide d'un scanner
page 1 - page 2 - page 3 - page 4 - page 5 - page 6 - page 7 - page 8 - page 9 - page 10 - page 11 - page 12 - page 13
A suivre...


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