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Beaucoup trop d'erreurs et de maladresses dans les déclarations de Benoit XVI, l'intrangiseant. Une accumulation remarquable d'erreurs de communication. Les chrétiens de base, les humbles se sentent abandonnés, déçus, car il y a un regain d'intolérance : - Intégristes réhabilités (24 janvier 2009); l'affaire Williamson, l’évêque négationniste et révisionniste. - L'excommunication de trop : le 5 mars 2009; l'archevèque de Récife (Brésil) excommunie avec l'appui de Rome la mère d'une enfant de neuf ans qui a avorté, ainsi que le personnel médical. Il n'avait pas le droit d'excommunier une mère de famille ainsi que sa fille de neuf ans enceinte à la suite d'un viol qui plus est par son beau-père. Dire que le préservatif ne sert à rien c'est c'est inciter les gens a avoir des rapports sexuels non protégés et de ce fait, risquer de contaminer le ou la partenaire du virus du Sida. Toutes ces affaires sont extrèmement choquantes venant d'un Pape.
On ne peut que prendre très au sérieux la journée annuelle de prière pour les vocations au sein de l’Eglise Gallicane. L’effondrement du nombre de prêtres dans notre pays est dramatique. De plus l’image comme la fonction du prêtre ne sont plus considérées aujourd’hui par bon nombre de nos contemporains. Reconnaissons enfin qu’il faut un sacré courage à un jeune ou à un plus âgé car notre Eglise a un large éventail d’âges pour répondre aujourd’hui à l’appel du Christ : tout quitter pour le suivre. Notre Eglise est vivante et se soucie de l’annonce de la Parole de Dieu dans toutes les couches de la société. Seigneur envoie des ouvriers à ta moisson.
Lundi 2/02/2009 Monsieur Camille D. ancien combattant 1939-1945. Prisonnier de guerre - ancien boucher de Montauban - père de Jean-Pierre D. Mardi 10/02/2009 Sépulture par le Père Prévôt de Mme F. Renée 82 ans au Crématorium de Montauban. Parents de Mr et Mme Claude, Roberto G. Mme V. Marguerite 82 ans mère de B. Solange. Mme S. Camille 78 ans Mère de Mme S.-M. Mireille.
Dimanche 26/04/2009 : Frère Patrick D., Mlles Corinne B., Nadine C., Marion C., Gaëlle B., Coline B., Mr Lucas C. se préparaient à recevoir l’Esprit-Saint. Cela demande un certain temps de réflexion de partage, de prières, quelques semaines avant la fête de Saint Expedit. Nos sept futurs confirmands se sont rencontrés à Caussade pour une ultime préparation. Ce fut un temps fort car il faut ouvrir son coeur à l’Esprit de Dieu, approfondissement de la Foi, prières et rires pourquoi pas. C’est autour de l’Eucharistie que l’on comprend que le mot Eglise veut dire assemblée de Dieu. On est Corps du christ et ce Corps vit et se développe par l’Esprit-Saint. La prédication concrète de notre Evêque Thierry, le grand moment du sacrement: l’imposition des mains par notre Evêque, l’onction du Saint Chrême qui marque le front mais aussi l’âme de ces jeunes, ces jeunes qui sont devenus adultes dans la Foi. Devenus enfant du Père par le Baptème, unis au Christ en recevant son corps dans la Communion, marqués par l’Esprit-Saint et recevant ses dons dans la confirmation, ils sont maintenant armés pour faire de leur vie une montée vers Dieu et un témoignage pour leurs amis, parents et connaissances.
En ce dimanche fête du Saint Sacrement, la chapelle était comble, parents, familles, amis et paroissiens étaient réunis autour de l’unique communiant de cette année le jeune Matthieu S., il a assuré la première lecture, seconde par son frère Maxime pour la deuxième lecture et ensemble pour la prière universelle. La traditionnelle procession du Saint-Sacrement devait clôturer cette belle fête. Nous souhaitons à Matthieu une longue vie jalonnée de très nombreuses communions.
Un fidèle ami de la chapelle nous a quitté Mr Albert E. 85 ans, ami personnel de longue date de la famille du Père Prévôt, figure emblématique caussadaise, ancien commerçant, membre actif du comité des fêtes puis son président; puis président d’honneur et à l’origine de la création de l’union départementale des comités des fêtes. Il y a quelques années nous avions relaté dans le Gallican la remise des palmes d’argent qui lui avaient été remises par la fondation du bénévolat. Une plaque de souvenir a été offerte par les fidèles de la chapelle en mémoire de Mr E. que nous n’oublierons jamais. Nous assurons sa compagne, sa fille et sa toute sa famille de nos prières. Ses obsèques ont été célébrées le 30 juillet 2009.
Sont devenus enfants du Père par le Bâptème
Lucie S. le dimanche 9 août 2009, Stéphane G. samedi 15 août 2009, Franck P. samedi 29 août 2009, Julia et Lola C. samedi 12 septembre 2009
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Se sont unis devant Dieu Mr Simon P. et Mme Valérie G. le samedi 8 août 2009 Mr T. Sébastien et Mme B. Elisabeth le samedi 12 août 2009
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L’éveil à la foi au XXI siècle Pour les plus jeunes, septembre c’est la rentrée à l’école, au collège. Pour certains c’est le catéchisme où l’aumonerie. La proposition catéchétique doit de plus en plus rejoindre un public au sens large et répondre à de nouvelles attentes, en particulier de jeunes adultes vivement intéressés par l’Eglise Gallicane qui pour beaucoup de nos contemporains est pratiquement inconnue et leur curiosité est grande; lors de certaines cérémonies ils n’hésitent pas à poser des questions au prêtre gallican sur l’historique et la foi de notre Eglise. On le sait aujourd’hui, une majorité de jeunes parents qui inscrivent leur enfant au baptême ont été eux même peu ou pas catéchisés. Ils n’ont pas reçu tous les sacrements de l’initiation chrétienne et connaissent mal la vie spirituelle et ecclésiale ! Pourtant ils désirent que leur enfant soit baptisé et découvre la foi chrétienne qui malgré tout fait partie de leurs racines. Ce que eux mêmes ne peuvent transmettre, ils demandent à des chrétiens de le faire. Les prêtres ou catéchistes ne remplacent pas les parents dans leur responsabilité éducative. Très souvent nous constatons que des adultes sont eux-mêmes porteurs de questionnements existentiels et spirituels. L’Eglise Gallicane transmet la foi non seulement par les offices religieux, l’homélie du prêtre, mais aussi par la catéchèse, le bulletin paroissial, le journal Le Gallican et son site internet.
Dieu, je veux bien y croire, mais l’Eglise ce n’est pas pour moi. On veut bien reconnaître qu’il doit exister un Dieu quelque part. On est même prêt à lui donner le nom de Jésus. Après tout, ce Jésus des Evangiles qui ne jugeait personne, qui pardonnait à ses bourreaux, qui était prêt à donner sa vie pour tous, beaucoup admettent qu’il nous touche. Mais quant on voit l’Eglise, on ne s’y reconnaît pas et on n’y reconnaît pas Dieu non plus.
Une question : quel Dieu adorons-nous si nous sommes tout seul ? C’est tellement facile de se fabriquer son petit Dieu à soi. Facile de dire : c’est entre Dieu et moi. Mais qui nous garantit que ce Dieu que nous prions tout seul ne soit pas le fruit de notre imagination ? Où est la vérité dans tout cela ?
On ne peut pas être chrétien tout seul. La vérité, comme le bonheur, est faite pour être partagée. L’Eglise est faite d’hommes, et les hommes ne sont pas parfaits. Est-ce une raison pour renoncer à ce qu’elle nous apporte ? Et puis l’Eglise a le visage des gens qui la composent. Sans doute sera-t-elle plus belle si nous lui prêtons le nôtre.
Beaucoup de chrétiens ne font appel à l’Eglise qu’à l’occasion des baptêmes, mariages, obsèques, catéchèse des enfants (en forte baisse). Ces derniers sont absents des célébrations dominicales. Pourquoi ? Comment répondre à leurs attentes ? Ils confirment des tendances déjà connues ; montée de l’individualisme, évolution des rythmes de vie professionnelle et familiale, montée de l’athéisme, les loisirs passent avant tout, pas de vie religieuse.
Certes un bon pourcentage croit en l’existence de Dieu. Quant à la notion de communauté, elle n’est plus comprise. Beaucoup pensent pouvoir être chrétiens sans participer à la vie de l’Eglise. Les non pratiquants craignent d’être récupérés par une institution dont le discours semble en décalage avec ce qu’ils vivent. Réfléchissons à tout cela.
Nos contemporains sont curieux de l’existence de nos communautés gallicanes, sachons leur ouvrir les portes de nos chapelles pour les informer, pour dialoguer. Nos lieux de culte sont des portes ouvertes à l’avenir de la foi de notre pays. L’Eglise Gallicane peut répondre à l’attente de ceux et celles en recherche et en quête de vérité, ne les décevons pas.
Père Jean-François Prévôt
