Durant les années 1946 à 1950 le Patriarche de Gazinet s'efforce de promouvoir avec une constante persévérance l'idéal autour duquel il a construit sa vie.

Son langage continue d'être un langage de paix et d'amour.

A Bordeaux, il fait plusieurs conférences à l'Athénée municipal; ses adversaires le lendemain mettent l'affluence et les bravos au compte de la présence de libre-penseurs et francs-maçons venus soutenir "l'adversaire" de l'Eglise de Rome.

En fait Mgr Giraud eut beaucoup d'amis dans les milieux religieux où l'on admirait sa largeur de vue - rare pour l'époque - sa tolérance, son érudition: "Monseigneur, si vous étiez resté à la Trappe, l'on vous en aurait sorti pour vous faire pape" lui lance un jour le Père Rèze, Supérieur du Grand Séminaire de Bordeaux.

C'est ce même Père Rèze qui, en 1942, le 16 mars, avait affirmé par écrit que: "Les catholiques gallicans appartiennent à l'Eglise Catholique Traditionnelle, née avec la première évangélisation de la France et toujours restée la religion de la majorité des français." Attestation qui vaudra à son auteur bien des brimades.

Fidèle à sa devise - In Pace et Caritate (Dans la Paix et la Charité) - Mgr Giraud termine ses jours en prêchant l'unité de l'Eglise, la compréhension des croyants, la fraternité entre les hommes. Il meurt en 1950, mais son Eglise ne l'oubliera pas.

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Cérémonie de communions à Gazinet - 1939
entourant le Patriarche: Pères Brouillet et Lescouzères

Un Successeur est élu


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