Le Renouveau Liturgique

Ce fut, peut être, l'essentiel du travail de Monseigneur GIRAUD.

L'Eglise de Rome, en 1960, en est venue elle-même à remettre en cause sa liturgie de Pie V, remontant au XVIème siècle. Monseigneur Giraud comprit très bien qu'une liturgie ne se bâtit pas de bric et de broc. Il voulut, selon sa propre expression, "toujours moderniser en reprenant l'arbre à la racine", c'est à dire en recherchant ce que contenait d'actualisable la liturgie des Gaules des premiers siècles.

La messe de Gazinet, maintenant célébrée par de nombreux prêtres en France et à l'étranger se réfère à l'antique cérémonial des Gaules.
On y trouve le baiser de paix, d'origine apostolique, transmis depuis le célébrant jusqu'au dernier des fidèles.
Le chandelier à sept branches, venu du Temple de Jérusalem, est élevé au-dessus de l'Evangile pour symboliser les sept dons de l'Esprit-Saint.
Une épiclèse rend la messe valide aux yeux des Eglises orientales.
L'hostie est rompue en 9 parcelles évoquant les grands moments de la vie du Christ.
Une prière tirée de la Didachée demande le rassemblement de l'Eglise dans le Royaume de Dieu.
Les bras du prêtre s'élèvent très haut dans le ciel au kyrie, vieux geste d'invocation; ils se mettent en coupe pendant la préface consécratoire; ils vont s'étendre en croix dans l'attitude des premiers chrétiens au moment du Notre Père.

Tout est vivant et empreint de poésie dans cette messe. Une large place est laissée à l'improvisation, aux coutumes locales. La prédication doit porter sur l'Ecriture et tenir compte des besoins spirituels de chacun.

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Cliché du Patriarche de Gazinet, du Père Brouillet et d'enfants effectuant leur communion solennelle en 1936


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