En prolongement de l’étude précédente nous vous proposons une exploration étonnante dans le Bordeaux insolite et religieux, à la recherche de "l’Arche d’Alliance" : la fameuse Arche perdue des hébreux, popularisée au cinéma par les aventures du célèbre Indiana Jones.

L’article suivant fait partie d’une collection mêlant roman et étude historique publiée vers 1984 par Mgr Patrick Truchemotte et intitulée : "Les Momies de Saint Michel ont enfin la Parole".

Sans plus tarder donnons-leur la parole, et laissons-nous instruire.


L'an mil sept cent soixante-dix-huit pour parler comme les profanes et le premier jour du mois de mai, moi Pierre, ai reçu de mes Frères en la Loge Angloise, un diplôme que vous avez encore quelque menue chance de trouver en suivant mes indications.

Ce certificat et les pièces qui y sont jointes est destiné à vous prouver la véracité de mes dires, vous en pardonnez le mauvais état, je le sais, car vous vous souvenez que l'Odalisque ici présente n'avait que onze ans quand il me fut remis.

La Très Ancienne et Très Régulière Loge de Saint Jean de Jérusalem m'avait beaucoup apporté : d'abord en savoir, parfaisant mon instruction sur de nombreux points, ensuite en épanouissement personnel en élargissant mon sens de la tolérance et de la fraternité, enfin en me mettant en contact avec de vrais ritualistes, libres et bonne compagnie. Lisez les noms posés en bas de ce certificat, ils en diront beaucoup aux historiens du vieux Bourdeaux qui forment votre groupe de contrôle historique.

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J'étais clerc de notaire à cette époque et ce ne fut qu'en 1785 que je trouvais les moyens d'acheter une Etude. J'avais épousé une demoiselle Perrin : Marguerite, dont j'eus deux fils : Guillaume-Nicolas et Guillaume-Maurice. Les alliances de mes fils sont connues ainsi que celles de leurs descendants : Bouillon, Bonnaffe, Castéja, Von Dohren, Gensonne, Saux, etc. Tous ces noms illustres par de nombreux notables, juristes et administrateurs. Ajoutons-y pour être plus complets ceux de Niel (famille du Maréchal de France), de Nairac et de Lisleferme.

Je ne dis tout cela que pour bien me situer dans le futur, car quand je reçus ce certificat j'étais loin d'être aussi bien placé dans l'Histoire de notre ville.

Je me souviens qu'en le recevant je fis la réflexion qu'il aurait pu y avoir une meilleure traduction des lettres R.W.L. que celle des lettres T.R.L. Really Wrigth Lodge contenant à mon avis une plus grande affirmation d'authenticité, de réalité, de profonde vérité. Je ne confiais d'ailleurs rien à aucun de mes compagnons de ces pensées sans grande importance.

Ce qui me fait rompre le silence sépulcral, c'est tout ce qu'a conté l'autre jour l'Odalisque... Certes, elle n'a pas tout à fait tort en accusant ma compagnie de racisme, de sexisme, d'ostracisme et de souligner combien le Comte de Cagliostro fit oeuvre de réforme bénéfique. Mais certains rejets étaient chez nous la paille qui se trouvait à l'état de poutre dans toute la société de l'époque et puis que l'on songe que si nous étions fermés en général aux Juifs et aux Noirs, c'est à cause de notre action qu'il n'y eut pas de persécution au XVIIIème siècle.

Puis-je vous parler de l'Abbé Lapauze ? Vous lirez dans les feuilles jointes à mon certificat comment ce prêtre fut l'un de nos Vénérables au Grand Orient de Bordeaux. Il était présent en 1776 chez Bardineau le 12 avril et fut l'un des premiers à s'esclaffer lorsque le pauvre bénédictin Dom Gallea, de la loge La Française tenta de charmer le duc de Chartres de ses alexandrins. En 1782 l'Abbé Lapauze tenta l'aventure d'une Loge Générale oecuménique rassemblant des délégués de toutes les Loges qui existaient à Bordeaux et ce fut grâce à son action que dès 1780 les Princes de Bourdon et de Condé firent visite solennelle en plein soir de Sabbat aux Juifs de la principale synagogue de Bordeaux.

Le volumineux cahier qui se trouve lié d'un cordon rouge dans la liasse enfouie en ma cachette est le fruit d'un patient travail d'Atelier... N'en souriez pas, même si son sujet risque de vous surprendre. Il s'intitule: "Comment l'Arche d'Alliance fut cachée sous la tour Saint Michel en Bordeaux!"

Permettez-moi de vous résumer ce que vous lirez plus longuement par la suite :

Quand en 410, le 24 Août, le roi des Wisigoth Alaric - de la lignée des Baltes - s'empara de Rome, il fit main basse sur la plus grande partie du trésor ramené jadis par le général romain Titus quand il ravagea la ville de Jérusalem et son Temple, en 70 après Jésus-Christ.

A la mort d'Alaric, son successeur Ataulf veut établir son royaume en pays d'Oc. En 414 il s'empare de Bordeaux, il en sera chassé en 415.

Depuis l'on ne sait plus rien du Trésor... Des légendes le situent à Toulouse, à Carcassonne, dans cinquante autres lieux...

Mais si à Bordeaux vous trouvez dans une de nos caves une pierre portant les lettres sculptées suivantes sachez que l'Arche d'Alliance n'est pas loin...

Le couloir qui part du Caveau Saint Michel (passage seconde) mène au réduit souterrain que fit en hâte aménager le Roi Ataulf.

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Bien d'autres objets se trouvent dans ce réduit : une Yad d'or massif...

Ici la Momie fut interrompue à deux reprises : d'abord par nous qui lui avons demandé ce qu’était une Yad, chose que à notre grande honte nous ignorions.

Une Yad, nous répondit la Momie, est un objet d'orfèvrerie antique qui représentait une main à un, deux, ou trois doigts levés au bout d'un manche sculpté. Par respect pour le texte saint le lecteur hébreu ne touchait le parchemin sacré que du bout de sa Yad qui lui permettait de suivre son texte.

Le sceptre de nos rois de France n'était que cet insigne de lecteurs des textes bénis dans l'Ecclésia des Mérovingiens.

Et la Momie aurait encore sans doute longtemps discouru si elle n'avait été interrompue avec vivacité et volubilité par l'Odalisque. Il nous est difficile de rapporter exactement tout ce dialogue, pour la bonne raison que les deux discoureurs n'ont pas cessé de parler en même temps : la thèse de l'Odalisque nous a semblé être qu'elle avait ouï dire que le Grand Cophte avait trouvé le caveau secret de l'Arche auquel il n'avait d'ailleurs pas touché, mais qu'il était revenu de cette expédition avec la très ferme conviction que tous les objets précieux qui y étaient contenus appartenaient au culte de l'Antique Egypte.

Ce n'était pas l'avis de Pierre qui lui rétorqua que les hébreux de l'Ancien Testament n'avaient pas de raison de faire des objets de culte très différents de ceux de l'antique Misraïm d'où ils venaient. Un instant nous nous sommes réjouis que nos momies n'aient pu retrouver que la parole. Aurions-nous su le maître-mot pouvant leur donner le mouvement que nous aurions assisté à un déplorable crêpage de chignons (si l'on peut parler de chignon en parlant de momie.

Le calme étant revenu sans que l'un des deux interlocuteurs ait convaincu l'autre, la momie de Pierre reprit son récit :

Oui le roi Ataulf avait entassé bien des choses et qui sait ? Peut-être des objets égyptiens s'y trouvaient-ils mêlés ? Mais je maintiens que la plus grande partie du trésor se composait du butin de Titus dans le Temple de Jérusalem. Il y avait une cinquantaine au moins de Mézuzas, les unes en bois d'acacia, les autres en métal précieux, toutes gravées du Schin. Il y avait aussi non moins précieuses des Thoras contenant les cinq livres de Moïse et même une Bible Gothique en caractères runes, comme on n'en trouve plus dans le monde.

Vous me demandez pourquoi avec tant d'indications, nous n'avons pas remonté à la surface le trésor du roi Ataulf ; qu'en aurait-on fait à l'époque ? Sur ce point notre jugement fut celui du Grand Cophte : garder le secret jusqu'après la tourmente qui devait précéder l'époque des Lumières.

Hélas ! La tourmente est venue, mais l'esprit des humains n'a pas évolué dans le sens où nous l'espérions, nous les enthousiastes.

Puisque nous sommes entre symbolistes, avez-vous remarqué que c'est exactement en l'an 70 après Jésus-Christ que le sévère empereur Titus s'empara du Trésor du Temple ?

Savez-vous que les Wisigoths enterraient leurs chefs et leurs grands guerriers debout ? C'est ainsi que reposent le Roi Alaric et le Roi Ataulf, comme nous autres Momies de Saint Michel.

Le passage Seconde passera sous l'ancien couvent des Frays Menuts ; (Les Petits Frères Cordeliers), là où est la rue des Menuts ; à mon époque l'on pouvait encore y pénétrer par le simple déplacement d'une borne dans un jardin. Je vous y conduirais bien si je pouvais remuer un peu.

Mais rassurez vous il y a d'autres entrées par des caves rue des Faures, rue Saint François, rue Leyteire, rue Penteney, rue Hugla et rue de l'Observance, là encore dans le jardin des Cordeliers.

Cela me gène un tantinet de vous dire la suite.

En 1785 cela me prit de vouloir une vie de famille solide et sérieuse et il est certain que jusqu'ici je n'avais rien été d'autre qu'un compagnon de la pensée rejetant dédaigneusement l'alourdissement du vil métal. Le notaire qui m'employait me versait chichement de quoi vivre et payer ma chandelle.

Je finis par m'ouvrir de tout cela à mon Vénérable et par lui demander l'aide des Frères. Il y eut longue discussion à mon sujet, puis l'on m'autorisa à un modeste prélèvement au trésor commun. Non ce n'était pas un larcin puisque c'était le bien et le secret templier détenu par la très antique, authentique et véritable Loge de Saint Jean de Jérusalem... A nos yeux la seule authentique succession du Temple de Salomon.

Laissez-moi rassembler mes souvenirs: Ce jour là j'avais mené Marguerite au Grand Théâtre où l'on jouait le Barbier de Séville, le comédien Lecouvreur s'y tailla un nouveau triomphe... Il faut dire que les bordelais applaudissaient d'autant mieux la pièce qu'elle était mal vue à la cour.

C'est en pleine nuit qu'accompagné de Trapaud de Colombe, de l'Abbé Sicard et d'un Frère Cordelier nous pénétrâmes en catimini dans le jardin des Menuts... La borne fut déplacée et l'on me glissa au bout d'une corde de chanvre dans les profondeurs de la terre... Quelques secondes après le Frère Cordelier me rejoignait, le boyau dans lequel nous nous guidions à l'aide d'une lanterne de cuivre était étroit et glacial. Le sol glaiseux se collait à nos pas et j'eus vite l'impression de me trouver à des milliers de lieues du monde des vivants.

J'eus peur ! Oui, pourquoi ne pas vous l'avouer ? Il est une terreur ancestrale des profondeurs et l'obscurité qui n'a rien à voir avec la frousse que l'on peut ressentir sur un champ de bataille. Hier je me croyais capable de tout affronter, mais j'avais pensé à tout sauf à cela.

Cela c'était le grand silence humide et oppressant, cela c'était l'air raréfié et moisi, cela c'était une avant-scène du séjours des morts. Pourtant durant toute ma marche, je ne vis ni spectre, ni squelette, ni rien de ce qui peut créer une impression morbide... Et c'est peut-être cela qui me laissa sans courage : les vampires de la nuit n'étaient pas au rendez-vous, je les aurais combattus en puisant en moi même tout ce que j'avais reçu de mes maîtres... Las, ils n'étaient pas au rendez-vous. Ils avaient délégué à leur place une horreur sans nom, une impression faite d'un conglomérat de néant et de boue...

L'angoisse n'était plus de mourir, mais de s'enliser dans le devenir gluant d'une larve de ce Shéol étouffant. A un moment je me souviens qu'il fut nécessaire de passer en nous courbant sous des poutres affaissées, à un autre le Cordelier me fit arrêter net : un abîme sans fond qu'un profane n'aurait pas deviné coupait le boyau, le moine jeta sur lui une planche qui nous servit de passerelle; un peu plus loin il tira une grosse clé de sa robe pour ouvrir une grille de fer... Puis sur la droite du souterrain il appuya soudain sur une pierre saillante et il me sembla qu’une partie du mur s'entrouvrait: un escalier de pierre montait de quelques marches et débouchait sur une sorte de couloir tournant...

Enfin nous sommes parvenus à la cachette. Le Cordelier alluma plusieurs torches au mur.

Et je vis le réduit devenir étincelant de métal d’or aux constellations de pierres précieuses.

Et je vis un immense chandelier à sept branches tout en or.

Et je la vis, Elle, l'Arche de l'Eternel, telle qu'elle est décrite dans le Livre des livres :

- " Tu feras en bois d'acacia une arche longue de deux coudées et demie, large d'une coudée et demie et haute d'une coudée et demie, tu la plaqueras d'or pur au dedans et au dehors et tu feras sur elle une moulure d'or tout autour. Tu fondras pour elle quatre anneaux d'or et tu les mettra à ses quatre pieds : deux anneaux d'un côté et deux anneaux de l'autre. Tu feras aussi des barreaux d'acacia et tu les plaqueras d'or. Tu feras aussi un propitiatoire d'or de deux coudées et demi de long et d'une coudée et demie de large. Tu feras deux chérubins d'or repousse... Les chérubins d'or repousse... Les chérubins auront les ailes déployées vers le haut et protégeront le propitiatoire de leurs ailes en se faisant face". (Exode 25,10-17)

Je remplissais mes yeux de la vision. Plus rien n'était froid ou humide. J'étais sorti de l'espace et du temps.

Et je n'ai pas vu le reste du Trésor.

L'Arche seule me captivait: Il semblait émaner de cette oeuvre d'art une intensité spirituelle qui bouleversait et par moment les Chérubins semblaient vivre et comme une nuée impalpable planait au milieu d'eux.

Le Cordelier me tirait par la manche.

Il avait ramassé quelques menus objets d'or ornés de rubis et de diamants... Nous les avons ramenés à la surface.

Avant de quitter l'Arche, il me montra cependant l'industrieux système de protection édifié certainement longtemps après le Roi Ataulf : Par exemple à peine un imprudent aurait-il voulu lever l'un des bras qui soutenaient l'Arche qu'un ressort semblable à celui d'une arbalète lui eut percé le front ou crevé l'oeil.

Le grand Nostradamus dans sa Centurie I-27 ne laisse d’ailleurs aucun doute pour qui sait le lire. Vous en trouverez le commentaire dans le cahier que je vous lègue. Laissez-moi vous citer ce quatrain que je connais par coeur :

- " Dessous de chaîne guien du ciel frappe,
Non loin de là est caché le trésor,
Qui par long siècle avoir été grappé,
Trouvé mourra, l’oeil crevé de ressor."

Il faut comprendre le mot chaîne dans son sens premier, du latin "catena" = servitude. Pour Nostradamus la tour Saint Michel représente l'ensemble de chaînons qui font le passé de la Grande Ville de Guyenne... C'est sa Tour de Tradition, sa Catena du Devoir envers ses Ancêtres; historiquement il est prouvé que plusieurs fois la flèche fut frappée par la foudre.

Le trésor dont parle Nostradamus en cette Centurie n'est pas celui de la Saint Barthélémy Bordelaise dont vous a parlé la Momie Huguenote (voir cahier n°6 page 66)... Celui dont il nous parle est bien "dessous", mais pas directement sous : "Non loin de là", c'est bien ce que je viens de vous indiquer. Enfin ce trésor est celui qui fut réuni durant des siècles : Moïse, David, Salomon l'entassèrent dans le Temple afin que seuls certains membres du Sanhédrin la voient.

Mais je ne veux pas vous lasser de détails; ce que je veux expliquer c'est que dès le lendemain de ce jour j'eus l'argent de la vente des objets ramassés par le Cordelier, il y eut plus que largement pour payer mon Etude Notariale, ma maison du 19, Fossés du Chapeau Rouge et, plus tard, pour établir mes fils et leurs descendants : Avocats, Notaires, Adjoints au Maire, Receveurs des Douanes, Assureurs, etc.

Pour moi je finis mes jours comme Juge de Paix.

Commentaire

Il faudrait un livre entier pour apporter des précisions sur ce que vient de dire la Momie. Sur sa personnalité bordelaise, elle est connue par de nombreux actes notariés ; il fut l'ami de plusieurs des députés girondins. Nous aurions aimé l'interroger sur chacun d'eux, de même que sur la période qui entoura 1789.

Si l'Abbé Lapauze fut l'un des membres éminents de la Franc Maçonnerie Bordelaise qui rassemblait de nombreux membres du Clergé de l'époque, il faut noter qu'il ne suivit pas ses Frères de Loges dans l'Eglise Constitutionnelle qui allait être dirigée par l'Evêque Pacareau à Bordeaux.

Flavius Joseph dans sa : "Guerre des juifs contre les Romains" (Livre six, chapitre 32 et Livre hui, chapitre 18) nous donne de nombreuses précisions sur les dépouilles qui furent prises dans le Temple de Jérusalem : la table d'or, le chandelier d'or, etc. Mais sur la présence de l'Arche il est évident que nous n'avons pas de preuve.

L'historien Procope dans son "De Bello Gothico" au Livre deux nous explique comment le trésor du Temple tomba aux mains d'Alaric, Procope étant le compagnon du célèbre général romain Belisaire devait-être bien informé. Il est non moins vrai qu'Ataulf (410-415) lui succéda, tenta de faire sa capitale à Bordeaux en 414-415, en fut chassé et mourut puis eut Wallia pour successeur.

En 507 les Francs tentèrent de s'emparer de Carcassonne en pensant que le Trésor s'y trouvait. Ils furent repoussés... Mais rien ne prouve que le trésor du Temple ait été ramené de Bordeaux à Carcassonne.

Après la défaite d'Ataulf en 415, les Wisigoth se replièrent en Espagne, mais en 418 l'empereur Honorius les rappela comme "fédérés" dans le Sud-Ouest de la Gaule.

Comme l'écrit Charles Higounet dans son Histoire de Bordeaux, page 13: "A partir donc de 418/419, Bordeaux est entré dans la période de "domination Wisigothique".

Il y a donc deux grandes lignes de possibilité:

1) Ataulf, après l'incendie de Bordeaux emporte le trésor et Wallia réussit à le récupérer pour le passer en Espagne.

2) Tout simplement le trésor reste à Bordeaux parce que le Roi des Wisigoth n'a pas pu le récupérer dans sa cachette.

Il y est encore. L'on peut même facilement supposer que Wallia et ses successeurs n'ont rien su de l'endroit où il se trouvait.


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