Réponse d’un enfant à son professeur. L’histoire devient intéressante lorsque l’on sait que l’enfant s’appelle Albert Einstein. Reproduction d’un dialogue passé à la postérité. Vidéo visible sur internet à l’adresse suivante :

http://www.youtube.com/watch?v=_-FFWpgqGig

Professeur : Je vais vous prouver que si Dieu existe, c’est un Dieu méchant. Est-ce que Dieu a créé toutes choses ? Si Dieu a créé toutes choses, il a aussi créé le mal. Cela signifie que Dieu est méchant.
Enfant : Excusez-moi professeur ! Le froid existe-t-il ?
Professeur : Quelle question ? Naturellement qu’il existe ! N’as-tu jamais eu froid ?
Enfant : En fait monsieur, le froid n’existe pas. Selon les lois de la physique, ce que nous considérons comme froid est en réalité, l’absence de chaleur. Professeur, l’obscurité existe-t-elle ?
Professeur : Évidemment qu’elle existe !
Enfant : Vous avez tort monsieur. C’est juste l’absence de lumière, Nous pouvons mesurer l’intensité de la lumière, mais pas de l’obscurité. Le mal n’existe pas. C’est comme l’obscurité, le froid. Dieu n’a pas créé le mal. Le mal est le résultat de ce qui arrive, lorsqu’on a pas l’amour de Dieu présent dans le cœur.

Albert Einstein (1879-1955)

Quelle justesse dans cette analyse, de la fraîcheur et de l’innocence. Ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants ? Devenu plus tard le grand monsieur connu mondialement pour avoir révolutionné la physique moderne avec sa théorie de la relativité, la personne d’Albert Einstein est probablement plus grande que son œuvre. Comme les grands peintres, les grands photographes ou les grands musiciens, il voit ce que d’autres ne voient pas. On connaît de lui de nombreuses autres réflexions passées à la postérité. Retenons celle-ci, aussi subtile et teintée d’humour :

« La théorie c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et personne ne sait pourquoi. »

Sur la question du pourquoi de la présence du mal, la théologie enseigne qu’il n’appartient pas à l’essence, mais à l’existence. Cela signifie qu’il n’y a pas un dieu du bien et un dieu du mal comme le croyaient les manichéens. « Le mal est le résultat de ce qui arrive, lorsqu’on a pas l’amour de Dieu présent dans le cœur » dit avec justesse l’enfant. Un peu de bonne volonté, et tout de suite le monde devient meilleur.

Le monde est en une sorte de symphonie inachevée. Nous en sommes les musiciens. Chacun, avec ses talents et sa personnalité joue sa partition dans le grand orchestre de la vie. Et si nous trouvons que quelque chose ne va pas, plutôt que nous plaindre et critiquer, il nous revient d’apporter les remèdes pour que la vie soit meilleure.

Mgr Thierry


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